Shiika vient d'entrer en terminale et fait connaissance avec un garçon de sa classe nommé Megumi. Mystérieusement, la voix de ce dernier résonne dans sa tête.

On s'en rend compte à la seule vue de la couverture, les dessins de 17 ne seront pas sans doute pas au goût de tout le monde. J'ai moi-même eu du mal à m'y faire mais en revanche, j'ai immédiatement apprécié la mise en page aérée. Quand à l'histoire, comme le synopsis ne l'indique pas, elle est un peu dramatique sur les bords, c'est le style de l'auteur qui veut ça. Cependant, ça reste mesuré, ce n'est pas non plus un truc à la Koizora pour ceux qui connaissent.
Pour faire court, ce qui fait la force de 17 à mon avis, c'est le talent de la mangaka pour faire ressentir au lecteur les émotions de ses personnages. La mise en page un peu particulière, avec beaucoup d'espace et des zooms sur les visages des personnages, m'a permis d'entrer très facilement dans l'histoire. Du coup, même si l'histoire n'est pas particulièrement originale, j'ai beaucoup accroché. Ce fut un beau voyage en quelque sorte, malheureusement resté inachevé vu que Shinnen a arrêté de sortir cette série à la fin du tome 4. Malgré tout, je recommande fortement cette série aux amateurs de shôjos un peu dramatiques, en espérant qu'on en voie la fin un jour.