Alors qu’il se rend aux funérailles de son grand-père, Daikichi apprend que ce dernier avait eu, dans les dernières années de sa vie, une relation avec une jeune femme. De cet amour est né une petite fille, Rin, qui a désormais six ans. Rin est donc la fille de son grand père, mais aucun membre de la famille ne veut s’occuper d’elle. Daikichi, touché par la situation de la petite fille, décide de la prendre en charge. Une nouvelle vie commence alors pour le jeune homme...
Résumé de l'éditeur

Hum, dur de donner mon avis sur cette série sans spoiler, surtout que j'ai fait cette fiche uniquement dans le but de démarrer une discussion sur le tour que prend la série dans les (grosso modo) trois derniers tomes.
Donc, pour faire court, j'ai trouvé cette série excellente jusqu'au tome 4. Mon intérêt a commencé à baisser à la lecture du tome 5, quand on saute dix ans d'un coup pour retrouver Rin adolescente, et la lecture des tomes 8 et 9 (en scantrad anglais, mal) m'a mise en rage.
Mais bon, désolée, pour étayer mon avis, je vais devoir donner des spoilers. Vous êtes prévenus.

Bon, je ne vais pas tourner autour du pot pendant dix ans. Pour moi, la série a perdu toute crédibilité à partir du moment où Rin a commencé à éprouver des sentiments amoureux pour Daikichi, son père adoptif, et j'ai tout simplement sauté au plafond quand Daikichi s'est dit "Bon, jusqu'à présent, je l'ai toujours considérée comme ma propre fille, mais tout compte fait, je ferais peut-être mieux de commencer à la regarder comme une femme / amoureuse / amante potentielle.". Ce n'est tout simplement pas crédible sur le plan psychologique. Je n'ai absolument pas suivi.
Vous l'aurez compris, je pense que partir dans cette direction était une très mauvaise idée pour commencer. Mais dans tous les cas, pour que ça soit crédible, il aurait fallu bien plus que quelques chapitres pour développer cette idée. Enfin, ça mériterait tout simplement une série à part entière ! Bref, thème bidon, traitement hâtif, j'ai été franchement déçue par les derniers tomes.

Ce qui a accentué ma déception, c'est comme je l'ai dit, le fait qu'à la base, je n'était pas convaincue par le saut dans le temps. Ce n'était pas nécessaire au niveau de l'intrigue et ça peut être chaud à gérer, vu qu'on se retrouve à devoir éviter plein de clichés.
Je suis peut-être mauvaise langue, mais à mon avis, ce saut dans le temps a été fait par opportunisme, d'une part pour prolonger la série suite à son succès (parce que dix volumes sur le ton des quatre premiers, ça aurait fait un peu longuet), d'autre part pour la terminer plus facilement (quelle fin adopter si la série s'était terminée quand Rin avait six ans, si ce n'est un vieux saut dans le temps tout pourri ? Enfin, on ne peut pas vraiment dire qu'on n'y ait échappé, mais bon -__-|||).

J'avais donc déjà un mauvais pressentiment mais je suis tombée de haut en lisant la fin. Pourquoi ?! Pourquoi une fin pareille ?! L'histoire banale et universelle d'un père et sa fille non liés par le sang, ça ne suffisait pas ? Je vais être méchante mais je pense qu'une mangaka plus douée et plus avisée qu'Unita Yumi ne se serait jamais égarée à ce point. En lisant la fin, je me suis surprise à souhaiter que cette série ait été confiée à Ono Natsume.
Enfin, on va dire que l'auteur a perdu ses repères en cours de route car c'était de loin la série la plus longue qu'elle ait jamais écrite.